Fonds du Prix Annuel
1989
M. Claude Marineau
Conseiller pédagogique
D’abord détenteur d’un baccalauréat ès arts et d’un baccalauréat en pédagogie, monsieur Claude Marineau obtint par la suite une licence d’enseignement secondaire en physique de l’Université de Montréal.
À la retraite depuis 1990, monsieur Marineau a occupé plusieurs fonctions. Il y a été enseignant au primaire et au secondaire pendant quatorze ans, conseiller pédagogique au primaire pendant neuf ans et au secondaire pendant neuf ans également. Il enseigna aussi à l’Université de Montréal. La carrière et la vie de monsieur Marineau sont toutes vouées à la promotion de l’enseignement des sciences et cela sous diverses facettes toutes aussi intéressantes et riches les unes que les autres.
Mentionnons d’abord qu’il a à son crédit plusieurs publications consacrées à l’enseignement des sciences physiques et de la physique. De plus, son engagement, son dévouement et sa grande compétence professionnelle l’ont amené à s’impliquer d’abord à la C.E.C.M., où ses qualités sont reconnues de tous, et aussi au sein de multiples organismes tels que le Conseil supérieur de l’Éducation, le ministère de l’Éducation du Québec, le ministère de l’Éducation du Manitoba, l’Expo-sciences de Montréal, le Groupe des conseillers pédagogiques de la région de Montréal et bien d’autres.
De toutes ses réalisations, une des plus remarquables reste l’action qu’il a menée pendant seize ans à l’A.P.S.Q.. Tour à tour, il y a été président du congrès annuel (2 ans), vice-résident au primaire (4 ans), président de l'association (4 ans) et administrateur (6 ans). Sa présence a marqué l’histoire de l’Association des professeurs de sciences du Québec. Monsieur Claude Marineau fut aussi le premier vice-président du Fonds du Prix annuel; il y a siégé pendant six ans. Monsieur Claude Marineau est actuellement à la retraite.
Bonjour,
Il me fait plaisir d’écrire quelques mots à propos de Claude que je connais depuis environ 35 ans. Le hasard de la vie a voulu que je le côtoie, sur le plan professionnel, à de multiples reprises. C’est là que j’ai pu apprécier ses grandes qualités professionnelles et humaines.
Ma première rencontre avec Claude eut lieu à l’automne 1974, lors d’un congrès de l’Association des professeurs de sciences du Québec (APSQ ) qui se déroulait à Laval. Claude en était « l’organisateur en chef », l’âme dirigeante. C’est à ce moment que je fis mes débuts comme membre de l’exécutif, avec Claude. À cette époque, il agissait comme président des congrès de l’association. Puis il a été successivement vice-président, président de l’association et administrateur. Il fut aussi un des membres fondateurs du Fonds du prix annuel de l’Association dont il a été le vice-président. Bien sûr, il s’agissait toujours là d’un travail bénévole. J’ai aussi connu Gisèle à cette époque qui aidait Claude au niveau du secrétariat de l’association. Elle en fut aussi la secrétaire exécutive. Elle assistait aux congrès annuels et veillait à ce que tout se déroule à la perfection. Il est bon de signaler que pendant plusieurs années, le secrétariat était même dans le sous-sol de leur maison. Quelle équipe, ils faisaient ! Avec eux, nous étions toujours certains que la rigueur et la qualité seraient au rendez-vous.
À cette époque, Claude travaillait à la Commission des Écoles Catholiques de Montréal (CECM) à titre de conseiller pédagogique en sciences pour le niveau primaire puis ensuite pour le niveau secondaire. C’est également là que j’ai croisé Claude puisque j’occupais une fonction analogue, à Laval. Nous faisions tous les deux partie d’un groupe de travail avec plusieurs collègues. Pendant près de dix ans, j’ai donc eu souvent l’occasion de travailler avec lui, sur plusieurs dossiers. J’en garde un excellent souvenir. À chaque occasion, c’était très enrichissant car Claude était très organisé, méticuleux et toujours respectueux des échéances.
Confier un dossier à Claude, c’était s’assurer que ce dossier serait mené à bon port. De plus, sa participation se faisait dans le respect des autres participants et souvent avec un mot d’humour pour détendre l’atmosphère.
J’ai ensuite retrouvé Claude à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en 1997. Nous agissions comme superviseurs auprès des étudiants stagiaires au baccalauréat en enseignement des sciences au secondaire. Claude était très respecté par les étudiants car il savait mettre toute son expérience de l’enseignement à leur service. Là encore, il plaçait beaucoup de rigueur et de doigté dans l’accompagnement des étudiants. Toujours prêt à aider pour que tout fonctionne, il n’a pas hésité à s’impliquer bénévolement, pendant plusieurs années, dans la préparation des stages et de tous les documents nécessaires. Ce travail de réalisation des documents a pu se faire grâce encore à la collaboration de Gisèle.
Bonjour,
Malgré les aléas de la vie qui nous tiennent éloignés, Denise et moi gardons un souvenir tendre et chaleureux de votre compagnie et de votre amitié.
Votre appui inconditionnel dans des moments pas toujours faciles nous a été précieux, nous vous en sommes reconnaissants.
Claude, ta sagesse m’accompagne encore… et parfois me manque!
Tu es demeuré un phare calme et constant.
Tes conseils m’accompagnent encore lorsque je m’adresse aux futurs maîtres (je n’ose pas dire maîtresses!), tu représentes un idéal que je n’ai pas encore atteint.
Gisèle et Claude, nous vous remercions encore une fois, et de tout cœur, d’avoir participé tous les deux, avec compétence, vigueur et détermination à deux grandes aventures, la rédaction de la thèse de doctorat et la vie abrégée du Service d’Études Dirigées qui a donné naissance aux entreprises et organismes d’aide aux devoirs, maintenant ancrés dans une multitude d’écoles.
Longue vie à vous deux!
Denise et André Blondin
Souvenirs CECM et APSQ
Je garde un excellent souvenir de toutes ces années passées à côtoyer Claude. Sans qu’il le sache, il m’a souvent servi de guide, de mentor. C’est à son contact que j’ai pu véritablement saisir le sens des mots professionnalisme et engagement.
Le contact de Claude et un peu de Gisèle m’a fait comprendre que leur union est sur la bonne voie pour durer encore très très longtemps.
Bon 50e anniversaire à vous deux.
Robert Ménard
Laval